Protection du vignoble

L’introduction des fléaux venus d’Amérique (oïdium, mildiou, phylloxéra) au cours de la deuxième moitié du 19ème siècle a contribué à modifier profondément les habitudes des campagnes. Certains vignobles disparaîtront provisoirement ou définitivement. Parfois ces fléaux plongèrent les vignerons dans un désarroi profond que seules les prières et les superstitions locales ont tenté d’atténuer. Au milieu du XXème siècle les progrès de la chimie ont contribué à un développement important des produits de synthèse dans la protection du vignoble. Si dans un premier temps, ces nouvelles molécules se traduisaient par des résultats spectaculaires sur les maladies et parasites, les phénomènes de résistance et les risques de résidus  ont mis en lumière  l’intérêt  d’une protection raisonnée.

Parallèlement aux phénomènes de résistance, l’utilisation des produits phytosanitaires a pu conduire, par modification de l’équilibre biologique et destruction des auxiliaires, à l’émergence de nouveaux parasites. Tel fut le cas pour le désherbage avec la pullulation de mauvaises herbes insensibles aux nouveaux herbicides. De même, l’utilisation des insecticides, conduisit à une diminution de la population des typhlodromes, aboutissant au développement des acariens.

La protection intégrée s’appuie sur l’utilisation de méthodes alternatives à la lutte chimique et des outils de décision (observation, comptage, modélisation des maladies). Différents travaux de recherche portent notamment sur la compréhension des mécanismes de défense de la vigne.

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