Biodiversité

Le terme « biodiversité », contraction de « diversité biologique » a été introduit au milieu des années 1980 par des naturalistes qui s’inquiétaient de la destruction rapide des milieux naturels et des espèces qu’ils hébergent.

Elle est généralement définie comme « la variabilité des organismes vivants de toute origine, y compris, entre autres, les écosystèmes terrestres, marins et autres écosystèmes aquatiques et les complexes écologiques dont ils font partie ».

La diversité du vivant telle que nous la connaissons aujourd’hui est le fruit d’un long processus d’évolution à partir des bactéries apparues il y a plus de 3,5 milliards d’années. Par un mécanisme complexe associant des mutations ou des recombinaisons génétiques et une pression de sélection, les micro-organismes primitifs ont progressivement évolué. Ils ont ainsi abouti à des organismes plus complexes, adaptés à leur milieu notamment les mammifères et  l’homme.

La vigne, à cause notamment de l’introduction du phylloxera, a subi brutalement une perte de sa diversité variétale.

Si cette crise a contribué à la création de quelques nouveaux cépages (hybrides producteurs directs), elle aboutit au final à une simplification et une homogénéisation de l’encépagement.

Plus tard la sélection clonale, difficile à envisager pour des cépages marginaux, a prolongé cet encépagement ciblé et a contribué par ailleurs à réduire la diversité génétique au sein des variétés en privilégiant systématiquement quelques clones.

L’écosystème viticole est doté d’une faune très diversifiée qui peut contribuer par la présence d’auxiliaires à une régulation des ravageurs. Cette biodiversité fonctionnelle suppose d’aménager des vignobles avec des zones réservoir écologique (haies, enherbement) et une adaptation de la protection du vignoble.

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