Parallèlement à l’évolution naturelle, les scientifiques internationaux, soulignent avec une très forte certitude, la contribution des activités humaines à un réchauffement climatique global qui devrait atteindre 2 à 4°C à la fin du XXIème siècle.
La vigne, plante liane est dotée d’une capacité d’adaptation exceptionnelle. Par ailleurs, l’homme sait adapter ses techniques culturales aux diversités climatiques.
Néanmoins, mis à part quelques situations extrêmes, la vigne n’a trouvé son terrain de prédilection que dans des zones spécifiques du globe terrestre (20 à 53° de latitude dans l’hémisphère Nord et 20 à 42° dans l’hémisphère Sud).
Par ailleurs, les itinéraires viticoles (cépage, mode de conduite) et œnologiques sont adaptés à un contexte micro-climatique local. Ainsi, il est légitime de se demander si une variation significative du climat modifierait à la fois les conditions culturales voire la répartition des vignobles et les caractéristiques des vins.
Au-delà de l’effet climatique direct (évolution des stades phénologiques et de la maturation, disponibilité en eau), l’évolution du climat si elle se confirme comportera probablement de nombreuses conséquences indirectes :
- Ruissellement et érosion par une augmentation de la fréquence d’évènements pluvieux intenses
- Inondation de vignobles de vallées ou de plaines proches de la mer
- Développement de nouveaux parasites par modification des écosystèmes viticoles
- Modification des paysages viticoles (végétation, mode de conduite)
En savoir plus
- Viticulture dans le contexte de changement climatique - J Rochard - bioconf_oiv 2022
- FONDEMENT DU CLIMAT ET PERSPECTIVES D'EVOLUTION
- La vigne une plante bio-indicatrice emblematique des variations climatiques oiv 2016_01010
- Interview - paroles d’œnologue, Revue Française d’Œnologie, No 297 janvier-février, 2020